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11/06/2015

Scènes du monde rigolo - Acte final à Stravinsky - Le 11/06/2015

Pat Poker

Les gens accordent de l'importance à l'âge. À leur âge je veux dire. Ils ne parlent même que de ça. Ils se soucient de leur jeunesse qu'ils croient préserver sans la vivre. En sorte que les gens de trente ans se trouvent bientôt vieux. Rigolo.

 

 

 

      Les gens font grand cas de leur condition, sous-entendue sociale. Quid de leur condition physique ? Et mentale ? En séparant les aspects de leur existence, ils deviennent partiels et s'éloignent de leur totalité. Le grand tout se défait en eux. C'est ainsi qu'ils disparaissent du cosmos. Une main ; dedans une poussière ; tu souffles : il reste les gens. Rigolo.

 

 

 

Les gens de la ville s’agitent, pressés. "Zébulons !" crient-ils. Pourquoi lors, tous se languissent qui d'une pause café, qui d'une plage où méditer ? Ne peuvent-ils cesser leur enivrant manège sans qu'il ne soit besoin d'une chimère pour l'attraper ? Un jour, c'est sûr, j'arrête. C'est le cœur de toutes les conversations urbaines. Répondre au "Que faire ?". Les actes sont contraires aux promesses. Ça finit dans l'aveu. Certains pleurent, d'autres boivent, puis pleurent alors ils boivent pour oublier qu’ils pleurent. Tout le monde chiale et vire alcolo. Rigolo.

 

 

 

      La femme est un homme augmenté dit le féministe. Corollaire : l'homme est une femme diminuée. C'est qu'elle sort de son flanc selon la Bible. Elle lui succède, elle est améliorée sinon plus humaine. Soit. Le progressiste est religieux par opportunisme, c'est-à-dire quand la biologie ne lui sert plus à valider ses a priori qui sont chez l'ennemi des préjugés. Le moderne gigote dans ses contradictions. Une bactérie dans la fiente. Rigolo.

 

 

 

La jolie femme minaude et se rend inaccessible. La moyenne voire la vilaine saute sur l'homme, lequel est paresseux de nature, pour quoi il opte pour la facile au lieu de se briser sur la mignonne. En sorte que les beaux garçons acceptent souvent la laideur qui, si masculine, obtient la beauté. Asymétrie contraire à la biologie. Rigolo.

 

 

 

"Qu'y-a-t-il dans ses yeux ?" demande la fille. "Il y a dans sa culotte" amende le gars. Elle espère qu'il a de l'espoir en l'avenir et pourquoi pas avec elle. Il déculotte ses fesses en quoi il se projette et pourquoi pas sans elle. Ainsi va l'amour entre l'espérance féminine et le terre-plein masculin. Frottée au désir de l'autre, la femme répond tout le temps : c'est alors que l'homme se pose des questions. "Est-ce que c'est la bonne ?" Demain il fuit, hier elle reste. Rigolo.

 

 

 

Le séducteur est charmant, affable et attentionné. Il la veut dans son lit et a ceci de séduisant qu'il transmet la même envie. Au point que la fille accroit décider. Alors elle se donne et offre plus qu'elle demande. Elle a déjà perdu. Le dragueur n'est pas subtil. Il la met dans les draps d'où ils sortent tous deux défaits ou repus selon que la mise fut virile ou pas. Aucun sentiment. En apparence, le raffinement vient de la séduction, la drague restant populaire. Faut-il croire que la femme aime tant souffrir qu'elle en vient à mépriser celui qui la vénère et à vénérer celui qui la méprise ? Rigolo.

 

 

 

Cadeau de fin – Jacques Riviere écrit pile comme j'aime : original et énervé, avec violence et fracas, loin des miaulements de femme d'aujourd'hui, car l'aujourd'hui ne consacre que les écrivains femmes – sur le SACRE DU PRINTEMPS de Stravinsy :

« La grande nouveauté du Sacre du Printemps, c’est le renoncement à la ‘sauce’. Voici une œuvre absolument pure. Aigre et dure, si vous voulez; mais dont aucun jus ne ternit l’éclat, dont aucune cuisine n’arrange ni salit les contours. Ce n’est pas une ‘œuvre d’art’, avec tous les petits tripotages habituels. Rien d’estompé, rien de diminué par les ombres; point de voiles ni d’adoucissements poétiques; aucune trace d’atmosphère. L’œuvre est entière et brute, les morceaux en restent tout crus; ils nous sont livrés, sans rien qui en prépare la digestion; tout ici est franc, intact, limpide et grossier.

Le Sacre du Printemps est le premier chef d’œuvre que nous puissions opposer à ceux de l’impressionnisme. »

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L'Aristo dit que zébulon est rigolo et que bob est zébulon

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