08/06/2015
De Shakespeare à Sapin - Le 08/06/2015
Je sais toute l’horreur que provoque la femme
Lorsque l’habit tombé, sa nudité confesse
Ce qu’elle avait caché : un corps de vieille dame,
Des seins à bout de peau, un tas qui était fesses.
Soufflé par le dégoût, la déception enflamme
Chez moi l’intolérant : « tu mens », je crie, « tu mens ! »
« Disparais sur le champ, rejoins l’engeance infâme ! »
Lût-elle en mes pensées, je n’en serais l’amant.
L’Homme a besoin de filtres qu'il place entre lui et le monde. La réalité, "sa" réalité, n'est pas réelle. Seul le réaliste s’affranchit de cette nécessité. Le pessimiste, qui imagine une réalité pire que le réel, est le complémentaire de l'optimiste et vit comme lui dans l'illusion.
Pourquoi ce désir d'illusions ? Pourquoi ce besoin ? Pour oublier la mort ou le quotidien qui y conduit doucement. C’est l’existence. Le soupir humain dit c’est la vie. Il souligne l’acceptation du sort sans nommer sa cause, c'est-à-dire la triviale existence dont la vie est l’esthétisation. La première est l’abstraction de la seconde : la vie est une idée. C’est une poésie, un mot, un souffle, c’est la vie, qui cache la condition humaine en l’enchantant. Un filtre. Celui-ci est nécessaire à l'homme. Ancré dans la conscience de l'espèce, il maintient sa survie en interdisant le suicide qui est contraire à l'évolution. Nulle espèce ne saurait s’adapter à son milieu ni moins y survivre en en disparaissant. Comment nier cette tautologie ?
Aujourd'hui, la réalité augmentée prolonge cet instinct. Comme le monothéisme place entre l'homme et le cosmos une foi dans les cieux qui dépasse la croyance au réel de la terre, la réalité partielle se révèle à l’homme déjà par le truchement de lunettes google, bientôt par une puce enfoncée dans la nuque. Nouvelle réalité descendue. Recherche d’illusions. Les sites de rencontres type TINDER en sont une illustration. La photo modifie le visage réel sur quoi type ou typesse bâtit une réalité espérée. Rien de nouveau. Avec TINDER, l’amour devient un désir qui est toujours déçu. Les visages affichés mentent. Un conseil : mettre des photos basiques, quasi austères, afin de s’assurer du succès au moment de la rencontre physique. Les filles ont toutes de l’ange en soi mais il m’est arrivé d’écrire en pensée le poème introductif après une rigolote surprise. Celui-ci aussi :
O terreur satanée ! Mais par quel artifice
Sus-tu si bien cacher tes attraits décatis ?
Science du vêtement ! Elle est ce maléfice
De l’urbaine Satan qui s’accole à mon vit !
Surtout ne bouge plus ! Et couvre-toi sitôt !
Non que tu m’aies couru, tu m’as plutôt joué !
Encor ?! Je ne peux pas, cesse-là tes assauts !
Je ne reste ici-bas qu’en vue de la beauté.
En plus d'être salutaire, l'envie d'illusions comprime chez l'homme le ressort de son inventivité dont l'énergie jaillit dans l'art. L'élan créatif n'est-ce pas. Il explose dans tous les domaines de la création en sorte que de la littérature à la peinture en passant par la séduction, tout procède de l'illusion. Shakespeare invente le mot d'hypocrisie sous quoi il résume le théâtre et la partition de l’homme : le masque n'est plus seulement porté par les acteurs mais par le théâtre tout entier, par l'art, même, qui est la mise en scène du réel dans une autre réalité, donc l’illusion d’une illusion.
Dans la veine des illusions, il y a Michel Sapin qui justifie ce matin que Walls soit allé en Falcone assister à la finale de la Ligue des Champions. C’était à Berlin, alors il dit, Michel Sapin, que Merkel y était donc qu’il est logique que le premier ministre français y ait aussi été. Ils travaillaient à la construction européenne qu’il dit. Ventre-saint-gris.
Et tous les médias gauchisants qui s’évertuent à légitimer ce qu’ils n’auraient jamais pardonné à un homme de droite...
Quelle morgue de Sapin. Quel aplomb dans le mensonge. Il est là, sa tête de mongol au teint d’asperge, la bouche du travaillé du colon, tout peinard là, bien à gauche, il pense bien, à bavasser qu’il faut pas parler de ca, on perd du temps là. Sacripant. Calé sur son derche, le nombril satisfait, grand bourgeois gauchiste, il rosit comme un bout de lard volé à du cochon, la mimine sur son bide de rond. Seigneur, puis-je le massacrer à mains nues jusqu’à ce qu’il couine comme un porc ? L’entendre pleurer...quel doux songe. Ou mieux : l’imaginer en prison à faire les pipes et le café, déguisé en salope à raconter que non je me fais pas prendre les fesses, tant que c’est fait avec amour entre crouilles, je construis l’ufion européenne en grognant de toutes ses narines hron hron hron L’onomatopée gauchiste. Comment peut-on accepter sans broncher qu’il crache à la face des Français tout son mépris de technocrate surpayé ? Non mais il faut m’expliquer là ! Parenthèse : Sapin peut servir d’objet d’étude à cette discipline qui est la psychophysiologie. Elle établirait scientifiquement la relation existant entre le physique et le psychique. Ces deux aspects de l’individu se construisent à proportion de l’autre en sorte qu’ils s’expliquent mutuellement. Chacune des modifications apportées par l’un sont répercutées sur le parent dans une dynamique d’échange qui conduit au point d’équilibre d’une personnalité. Chez Sapin, laid de chez laid, c’est une dialectique du pire qui engendre un cercle vicieux soufflé tantôt par les pets de sa mocheté, tantôt par les vents de sa veulerie.
Quant à l’autre hidalgo d’un mètre soixante, le nain ibère, le nabo-lchévique n’est-ce pas : qu’est-ce que c’est que ce coquin ? Avec sa face d’acteur de série B qui tente parfois le porno pour exhiber son vermicelle, à part exciter les gauchistes aussi vilaines que le miroir qu’elles cachent sous la buée (filtre), qu’est-ce qu’il fout là ?
L'Aristo dit que tu es une :
Salope des horreurs : tu es démocratique
Tu vis dans les odeurs du monde méphitique
15:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
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