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02/06/2015

Le texte vrai d'un fâché francais - Le 02/06/2015

Pat Poker

                Le texte que j’ai diffusé hier rencontre un des plus francs succès de ce blog. Les statistiques indiquent qu’il occupe la troisième position aux fréquences de lecture parmi les écrits de ce journal créé en Février 2015. Je parie que les mœurs jains expliquent cette réussite. Le côté voyeur de l’être humain n’est-ce pas. Ca choque alors on partage. Ces rites dictés par la diksha étonnent et inquiètent nous autres Occidentaux qui nous pensons moins barbares ou plus raffinés, c’est-à-dire civilisés. Les pratiques jaïnistes nous sont incompréhensibles non seulement parce que nous n’y sommes pas habitués (encore que certains s’épilent aussi chez nous) mais surtout parce nous sommes attachés à nos libertés individuelles et pénétrés de deux notions fondamentales : l’habeas corpus et le libre-arbitre. Il nous est possible et conseillé de décider en propre de notre destin en ayant la garantie que sera respectée l’intégrité de notre corps. Usées à l’excès, ces notions sont déformées par le clairon de charmantes imbéciles qui réclament le droit de disposer de son corps librement depuis 50 ans (et non le droit à qui ne se dit pas…). Elles pensent innover. Rigolo. Bref : chez nous, le père de famille ne peut embrigader celle-ci, si elle n’est pas d’accord, dans une diksha qui la conduirait dans une pauvreté après mutilation.

      Texte validé, donc. Tant mieux ! En plus du fond, le style a dû convaincre. Il s’agit pourtant de notes tapées sur mon smartphone que j’ai concaténées hier aussi vite que je les avais écrites. Il en résulte un style journalistique premier degré, sans analyse de fond. La forme est faible et froide. Il n’y a là-dedans aucune dimension littéraire. Pourtant, tout fonctionne. C’est que le récit correspond à ce qu’attend le lectorat contemporain. Du sensationnel. Lecture rapide. Ne surtout pas exiger de lui qu’il s’abîme dans une réflexion d’ensemble. Ne pas lui faire perdre son temps. Lui refourguer de l’anecdote avec quoi il brillera en dîner mondain, peut-être qu’il draguera avec et impressionnera la personne qu’il espère baiser. Non, ne pas espérer qu’il contracte le syndrome de Stendhal - qui suffoque devant la beauté de l’art. Le prendre par la main. Et pourquoi pas me dira bob. L’Aristo Musso ! Hier à la FNAC, j’achète LE ROMAN VRAI D’UN FASCISTE FRANÇAIS. Taquin. Devant moi, une type pose Musso sur le comptoir. Derrière aussi : j’étais cerné. Mais qu’un abruti fini à la chiasse soit l’écrivain de cette époque ne devrait pas m’étonner.

      Comment se pourrait-ce ? – cependant qu’un artiste indien promet aujourd’hui de « déconstruire » les jardins de Le Nôtre pendant l’été et l’automne 2015 avec des « canons phalliques qui tirent dedans une poussière rouge ». Je suis bien de retour !  Et je tombe sur le plus con des Indiens, ici. Anish Kapoor. Le commissaire de l’exposition, déjà commissaire du peuple tant l’art contemporain indique la pensée à suivre, parle de « la force de proposition d’Anish ». En tant que salarié de l’esprit unique, l’artiste contemporain se voit appliqué le même langage qui est parlé en entreprise, laquelle est également un terrain d’expression de la doxa. Ses salariés ne sont pas des artistes mais comme tout le monde se dit artiste dès qu’il pense à une métaphore qui associe l’eau au trouble des passions (basique considération d’un gamin de 12 ans), tout est cohérent, tout va bien, tout est rigolo, donc tout est rien. Souvent, « l’art s’invite en entreprise » et les bobs sont priés d’exposer leurs créations comme un enfant en classe de CP. L’infantilisation permanente n’est donc pas que littéraire, bien au contraire, elle s’invite en ce moment sur le pont des arts où des tableaux de street art vont remplacer les cadenas. Sur les tableaux, comme prévu : une enculade. Une clé à tête humaine s’applique à ouvrir un cadenas à serrure de fion. Il faut toujours qu’ils montrent des culs offerts à un objet phallique. Serait-ce la marque de la race homosexuelle que Malaparte prévoit dans LA PEAU dès 1949 ? Ou alors ai-je raison de demander dans mon récit de voyage, en l’occurrence dans mes notes oubliées dans mes nuits, si la démocratie est un régime homosexuel ? C’est franchement usant. Je n’ai rien contre les homosexuels mais quand leurs mœurs deviennent une propagande, ca m’agace comme des vagins ouverts « heurteraient » leur sensibilité de misogyne.

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L'Aristo dit que c'est la bobarie à visage humain

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