17/03/2015
Bref de bourgeois - Le 17/03/2015
Assurément, le bourgeois n’est pas un styliste ; certes il écrit mais c’est comme il pète : en respectant les règles du silence. Aucun mot plus haut que l’autre, c’est l’homélie de famille, s’agit de s’assurer que tout soit saisi. Simple. Bienséance de l’esprit fessier.
Le bourgeois prend la plume pour défendre ses intérêts de classe. Il conserve ce qui l’arrange, critique le progrès trop rapide, bref : il tempère. Sa grammaire suit une ponctuation intacte. Le vocabulaire gonfle un derche lexical qui tantôt constipe le lecteur, tantôt le purge. Ses phrases s’éternisent dans les vesses de ses idées, c'est-à-dire que nul n’y entend rien mais tous sentent les scories. Le raisonnement s’affaisse au bout de deux lignes si bien qu’il ne dépasse jamais l’introduction ; en d’autres termes : il disparaît juste après s’être annoncé. Une ombre. Le bourgeois est bien réel lui, enrobé dans sa graisse, pourtant il ne produit de concept que le reflet de sa silhouette, soit une réflexion bonhomme qui invente le conte pour adultes.
L’écrivain bourgeois exerce aujourd’hui le métier d’avocat. Il pose ses chroniques dans le FIGARO qui lui réserve une tribune dans la colonne VOX. La voix. C’est ici qu’il faut rire et comprendre l’ironie du latin qui remplace le fion par la bouche afin de faire oublier ce qui aurait dû être le FIGARO PET. Les chroniqueurs y récitent leur prêche à sous-race (j’entends ici les bobs de droite qui réfléchissent aussi mal qu’un miroir ancien). La loi et l’ordre. C’est effectivement l’assise de la civilisation. Sur le principe, aucun problème. C’est le conte-rendu bourgeois qui est gênant parce que ce faiblard en hermine ne se réfère qu’aux droits de l’homme, lui, l’homme de droit. Ejaculat qui goutte fragile. Que ne mentionne-t-il pas la barbarie qui précède toute société ? Ne se figure-t-il pas que les moyens de la maintenir sont ceux-là mêmes qui l’ont créée ? Nenni. Respect, componction, retenue, valeurs occidentales caviardées dans le slip de l’avoué. Le pire ? Taubira, rataubi, l’hénaurme du prétoire, pot à merde abandonnée par Pantagruel. Car il y a du Rabelais dans le physique du garde des sceaux qui produit des lois comme des romans de gare de sots. Satané monstre ! Et que ca cite Césaire et Fanon avec la morgue du bourgeois sachant ! Foi dans le désordre, oui. Le moins mauvais ? Bilger, Philippe de son prénom, le grassouillet du barreau. C’est la lopette de Zemmour qu’il défend comme une femme rédige une pétition en faveur de l’épilation. Je sais qu’il écrit mais c’est plat comme un pubis avec un accident de saveur au milieu qui fait cesser la lecture. Toujours paré de ses vêtements à la mode salope des chambres des communes. Car il y a de l’anglais chez cet abruti. D’où tiendrait-il autrement sa façon de penser habeas corpus, ce droit de l’homme du pauvre, sur quoi il construit ses paragraphes de première de classe ? Il régurgite, comme tout bourgeois. Aucune vision, foin de grandeur, rien rien rien, au piquet et vive le peloton des cons !
L'Aristo regarde tes petites mimines et pense que tu incarnes le sous-homme parlementaire.
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