UA-63724026-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/03/2015

Brèves de bourgeois - Le 16/03/2015

Pat Poker-Le bourgeois pense à quatre pattes et remue le sol au lieu de renifler les hauteurs. Ses abstractions sont dans le sale. Habillé, tout plein de lui-même, je veux dire dans le concret qu’il initie comme il abstrait, il se déplace en tête-à-cul qu’il donne pour se faire prendre : comme la femme, c’est ce qu’il préfère et comme elle, bien qu’il réclame l’égalité, il reste soumis à l’endroit de toutes les vérités : au pieu. Le lieu des révélations. Le sanctuaire des confessions où l’enseignement de l’esprit, le sacré !, rejoint la nature des initiés. Instincts, comportement et attitudes : le lit dit tout de la trinité. Le bourgeois s’y  rend comme une pute à confesse s’apprêtant à tendre l’instrument des aveux.

Il faudrait donc penser à renommer l’avoué en avouant parce que l’avoué personnifie ce bourgeois confessé, être juridique et parlementaire qui est ce rond de flanc à la fesse tendue d’où sort la morale bourgeoise et son primat du droit sur la force. Dieu que je hais le bourgeois et sa fesse commerçante.

 

-Le bourgeois encourage les activités : c’est l’écorce de son âme commerçante. Elles protègent sa classe des assauts extérieurs et déroulent sa domination. Cependant, il dit point trop n’en faut parce que passé un certain seuil (dans l’intensité et sa répétition),toute activité lui paraît subversive. Le bourgeois a ses manies de grand-mère qui connaît les bienfaits de la vie et les méfaits de l’excès. Le grand âge se protège et parce que le bourgeois naît vieux (à l’inverse des aristocrates il transmet par la mort et non par le sang), il  favorise la componction et la retenue. Il contrôle. Il réfrène. S’il n’est pas inquiet, c’est qu’il se méfie. C’est ainsi qu’il évite le subversif - qui est subversif dans son esprit fessier parce qu’il exagère une entreprise de création. Ainsi, lire, c’est bien, mais un grand lecteur perd son temps, pire : il cache un esprit altier, soit un contestataire de l’esprit fessier. Un entrepreneur trop enrichi est un bandit, un voleur. Un soldat trop guerrier est un criminel. Un séducteur trop doué est un libertin.  Point trop n’en faut excepté dans la fesse levée : là, le bourgeois n’en a jamais assez. Oublier de le rosser est une erreur double parce qu’elle ôte au bourreau un plaisir moins grand que celui de sa victime.

Les commentaires sont fermés.